Vous êtes sur la version Archive de iciLome.
Visitez la nouvelle version
Politique
Togo

Togo - Droit de réponse de Sena Alipui à Icilomé pour l’article : Sena Alipui convoque Thimothée Ayékomon au commissariat

-

Commenter | Lu : 3173 fois

Ce droit de réponse fait suite à l’article (1) : Togo - L’UFC est devenue un parti de « commérages », écrit Timothée Ayekomon publié le 07 Septembre 2020 et à votre article (2) : Sena Alipui convoque Thimothée Ayékomon au commissariat publié le 12 Septembre 2020.

Cela fait plus d’une fois que je dois user de mon droit de réponse pour venir rectifier des allégations mensongères, diffamatoires et portant atteinte à mon honneur et à celui de ma famille.
Je suis à cette étape dans l’obligation de me référer au code de déontologie de l’Association Togolaise de la Presse Privée en Ligne - Atoppel (3) dont je crois comprendre à la lecture de la liste des adhérents (4) que votre organe est membre , et ce , pour un traitement équilibré et professionnel de l’information.

Il me semble que lorsque vous recevez un article qui contient des attaques Ad Hominem , Ad personam et des allégations qui portent atteinte à l’honneur de personnes nommément citées que vous connaissez bien et qui sont joignables ( Tel 228 90 39 42 47) , que dans un souci d’équilibre vous tentiez de mener des enquêtes ou même contacter la personne pour avoir un autre son de cloche. L’article premier de votre code de déontologie indique que :

« Le journaliste assume la responsabilité de ses écrits. Il publie uniquement les informations dont la source, la véracité et l’exactitude, sont établies. Le moindre doute l’oblige à s’abstenir ou à émettre des réserves selon les formes professionnelles requises. Le traitement des informations susceptibles de mettre en péril la société, requiert du journaliste, une grande rigueur professionnelle et au besoin une certaine circonspection. »

La plainte déposée au commissariat était une plainte collective de 4 personnes physiques contre monsieur Ayekomon avec 13 chefs d’accusations, dont diffamation, dénonciation calomnieuse etc… etc… donc rien de politique, uniquement le volet concernant les attaques personnelles de la lettre.

Entendu le 14 septembre 2020, après avoir tenté en vain de nier une partie de ses propres écrits et étant incapable d’apporter la moindre preuve à l’ensemble des allégations mensongères contenues dans sa lettre, il s’est retracté , a présenté ses excuses et promis de contacter l’ensemble des médias sur lesquels la lettre a été publiée pour faire publier un démenti. Quelques heures après nous être séparés au commissariat, nous nous sommes retrouvés au palais de justice au bureau 5 ème substitut du procureur pour réceptionner sa lettre de rétractation et d’excuse dont j’attache une copie à cette lettre, nous avons ensuite fait la paix et pris une photo de famille pour clore le volet attaques personnelles de cette affaire. Le volet politique de cette affaire est du ressort du parti politique UFC auquel il appartient et sauf changement de dernière minute, grâce ou intervention spéciale du président national en sa faveur, il passera en conseil de discipline. Comme le linge sale se lave en famille, je n’irai pas plus loin que ça sur ce dossier en public.

En cette ère du numérique, où presque personne n’a le temps de bien analyser les informations qu’il reçoit en raison de la quantité des informations d’une part et de la vitesse de circulation de l’information d’autre part. Il est donc vital que la presse serve aux lecteurs des informations véridiques, vérifiables ou tout au moins vraisemblable et ce conformément au code de la presse et à votre propre code de déontologie.

La plupart des lecteurs sont inondés d’informations et parfois par faute de temps, précipitation, paresse intellectuelle ou capacités de compréhension et d’analyse très limitées ne décèlent par les incohérences parfois évidentes dans les informations qui leur sont présentées et les font circuler jetant en pâture des citoyens honnêtes ou malhonnêtes sans distinction. Le moindre son de cloche différent donne droit à un véritable lynchage médiatique.

On émet une information non véridique et à l’épreuve des preuves, on crée une nouvelle histoire, un nouveau scénario, un nouveau mensonge pour couvrir le premier mensonge en se présentant comme Victime. On n’a pas besoin de masquer ses insuffisances ou son incompétence par des insultes, des attaques et autres quand on a des preuves tangibles de ce que l’on avance. Un mensonge répété 1 million de fois ne devient pas une vérité.

Nous devons changer de mentalité et de comportement car des vies entières de travail, des réputations patiennement et honnêtement bâties peuvent être brisées , la santé perdue par des crises d’hypertension ou cardiaques et ce en quelques secondes par le manque de rigueur, de professionnalisme, de capacités d’analyse, de bon sens ou de discernement d’une partie de la presse et c’est en ce sens que comme député nous n’arrêtons pas de plaider pour que les journalistes soient mieux payés, mieux formés, mieux encadrés car de la qualité de leur travail dépend la qualité des informations qui permettent aux populations de comprendre l’environnement dans lequel elles évoluent et les enjeux de l’heure.

On ne peut pas continuer à servir des sucreries (mensonges) aux Togolais en lieu et place d’aliments nutritifs ( vérité). Il est très difficile de réparer les torts causés car souvent « ce qui est dit est dit » et l’accusation valant sentence au Togo, quand la vérité arrive après elle n’intéresse personne surtout si elle n’est pas aussi sensationnelle et tout aussi invraisemblable que le mensonge initial.

La presse joue un rôle trop important dans notre société pour qu’elle ne soit utilisée que comme moyen de règlements de compte, de salissage, de diffusion de tracts ou de diffusion d’information à des fins offensives et ou destructrices. La presse doit informer, éduquer et divertir de façon saine.

Quelqu ’en soit la force et l’ampleur de l’obscurité, il suffit de la lueur d’une bougie pour y mettre fin. Nous voulons que la presse soit cette bougie dont la lueur met fin à l’obscurité et cela doit se faire dans le professionnalisme et la vérité.

Nous devons faire un effort pour faire mieux chaque jour ou chaque fois que nous en avons l’occasion, par respect pour nous même, par respect pour les autres, par respect pour le métier que nous exerçons, par respect pour nos lecteurs et pour l’image de notre pays dont nous sommes tous ambassadeurs.

Sena Alipui-










Actualité Immobilier Boutique


HOME

Nos services
Reportages
Publicité
Soumettre un article

Sites web partenaires
Azizo.net
LomeChrono.com
AfricaHotNews


Contactez-nous
Termes et conditions
@iciLome 2024