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Lors d’une rencontre lundi avec les professionnels des médias de la place, Nathaniel Olympio du « Parti des Togolais » a désapprouvé la bataille judiciaire que le régime de Faure Gnassingbé livre contre les membres de la Dynamique Mgr Kpodzro. L’opposant balaie d’un revers de main toutes les charges « fantaisistes » que la Justice togolaise retient contre l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo.
« Par rapport aux poursuites contre Agbéyomé, qu’il ait brandit le drapeau togolais, je crois que c’est la fierté de tout Togolais de brandir le drapeau national. Et qu’il se soit adressé à une composante du peuple comme à l’armée, je pense que tout acteur politique peut s’adresser à toutes les composantes de la nation, y compris l’armée. Je ne suis pas certain que ces éléments sont constitutifs de crime qu’il faille engager une poursuite judiciaire contre acteur politique, qui plus est un candidat à l’élection présidentielle », a noté Nathaniel Olympio.
Selon lui, toutes ces poursuites judiciaires contre les membres de la Dynamique Mgr Kpodzro montrent à suffisance que la Justice togolaise est à la botte d’une seule et unique personne.
« Tout ceci ne fait que salir l’image du Togo, l’image de la Justice togolaise qui est présentée comme un instrument au service d’un clan. Quel est l’intérêt pour le régime togolais de menacer Agbéyomé Kodjo et tous les cadres qui l’entourent de les jeter en prison parce qu’ils vont revendiquer la victoire à une élection ? C’est absurde. Ce sont des pratiques qui n’honorent pas notre pays. Je pense que le gouvernement peut agir différemment que de martyriser les gens, ou d’obliger Agbéyomé Kodjo à prendre le maquis. Tout cela n’augure pas de l’avenir serein pour notre pays », a regretté le président national du Parti des Togolais.
Tout en condamnant cette immixtion de la Justice togolaise dans cette affaire purement politique, Nathaniel Olympio exige l’annulation des poursuites judiciaires contre son collègue Agbéyomé. Il demande par ailleurs la libération des détenus politiques qui croupissent encore dans les prisons du pays.-
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