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Comme annoncé, le Comité de réflexion et d’action pour la promotion des droits de l’homme (CRAPH) a commémoré la Journée internationale de la paix ce lundi à son siège à Lomé. Le thème général de 2020 est « Façonner la paix ensemble ».
Chaque 21 septembre, se célèbre la Journée internationale de la paix dans le monde. Au Togo, le CRAPH a organisé une causerie-débat pour immortaliser l’évènement à Lomé. En présence de ses membres et quelques invités, dans le strict respect des mesures barrières.
D’entrée de jeu, le Secrétaire général de cette association de défense des droits humains, Kossivi Amétowogblona, a souhaité la bienvenue aux uns et aux autres, insisté sur l’importance de cette occasion qui promeut les vertus de la paix et invité les participants à être attentifs pendant la causerie-débat.
M. Amétowogblona qui jouait également le rôle de modérateur, a, à la suite de son introduction, donné la parole à Kokou Ekouagou, un membre du CRAPH. Celui-ci a fait une communication portant sur l’« Esprit d’union et de partage pour la paix véritable ». Dans laquelle il a beaucoup mis l’accent sur le vivre-ensemble, le brassage socio-culturel.
En effet, souligne l’auteur, « la paix est un concept qui désigne un état calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique ». Selon lui, pour l’atteindre, il faut de la diversité dans les expressions culturelles qui reste un facteur de cohésion sociale, d’équilibre, de paix et donc de renforcement de l’unité des peuples.
La seconde communication assurée par Komlan Amétana, un autre membre, a tourné autour du rôle de la société civile dans la préservation de la paix. Le communicateur a rappelé que les Organisations de la société civile (OSC) ont une grande mission à réaliser « dans la préservation des conflits et le règlement pacifique des différends ».
Et de rappeler ce que doit faire la société civile pour empêcher les conflits. Il passe par l’alerte rapide, les pourparlers de paix, la reconstruction après les conflits, entre autres. « La préservation des conflits est aujourd’hui régie par de nombreux instruments et met en scène divers acteurs œuvrant pour la paix et la sécurité », souligne-t-il, ajoutant qu’en dépit des difficultés qui font obstacle aux actions des OSC, « des signes montrent que les efforts collectifs sont encourageants ».
Les exposés ont été suivis des questions-réponses dans une ambiance conviviale d’échanges et de partage.
A.H.-
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