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La réaction du bloc ouest-africain devient l'une des plus importantes qui est attendue après le choix de l'ancien ministre de la Défense, Bah N'Daw comme Président par intérim alors que les voisins du Mali insistaient sur une transition civile
Depuis quelques moments, la junte militaire malienne était sous pression des communautés internationales ainsi que la communauté Économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) qui exigeait une transition civile immédiate et des élections dans un bref délai, après le coup d'État du 18 Août.
L'ancien ministre de la Défense, Colonel major Bah N'Daw et le Colonel Assimi Goïta, le chef de la junte ont été respectivement nommé lundi Président et vice Président par le comité de transition sans tenir compte des recommandations de la CEDEAO qui souhaitait une transition majoritairement civile.
Les leaders du comité pour le salut du peuple (CNSP) avaient réitéré la semaine dernière après leur rencontre avec des chefs d'État ouest-africains au Ghana, qu'ils préfèreraient que l'architecture de la transition soit une décision “entre Maliens” au lieu de chercher à respecter les exigences de l'organe sous régionale.
La seule question qui reste est de savoir si les sanctions contre ce pays de l'Afrique de l'ouest seront maintenant levées.
Malgré tout, l'investiture du militaire à la retraite comme Présent intérim au Mali est annoncé pour vendredi 25 Septembre 2020.
Mensah A.-
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