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La date du 05 octobre 1990 aura été l’une des plus marquantes de l’histoire politique du Togo. 30 années après la signature du multipartisme par feu Gnassingbé Eyadema, un devoir de mémoire s’impose. Le parti Les Démocrates en pleine commémoration, s’est livré à l’exercice et annonce reprendre fidèlement la lutte pour l’alternance au sommet de l’Etat togolais.
Les Démocrates envisagent continuer la lutte car, selon eux, il faut toujours garder la flamme de la résistance. Une flamme qui est née du soulèvement populaire du 05 octobre 1990, une date importante pour le parti de Nicodème Habia.
« Pour le parti politique Les Démocrates, le 05 octobre 1990, le point de départ du multipartisme dans lequel nous vivons aujourd’hui même si nous n’avons pas encore trouvé profit de ce multipartisme, on se dit qu’on ne baisse pas les bras, la lutte continue. Du jour au lendemain nous allons atteindre notre objectif qui est l’alternance », a indiqué Aboubacar Ganiou, 1er Vice-président du parti au cours d’une conférence tenue ce dimanche.
Il a poursuivi : « En 30 ans de lutte, nous avons acquis ce que nous pouvons appeler le multipartisme, nous avons plusieurs partis politiques au Togo et c’est grâce au soulèvement du 05 octobre 1990. Nous avons également la liberté même si elle n’est pas encore à 100%. Nous ne pouvons pas dire que c’est un échec total ».
Ainsi, les Démocrates ont réitéré leur engagement à faire échouer par tous les moyens la dictature qui, disent-ils, régente le Togo pendant plus de 50 ans. Ils en appellent à la conscience et à la force de la jeunesse togolaise.
Notons que la conférence organisée à l’occasion de cette commémoration a permis d’honorer symboliquement, des acteurs engagés, notamment l’Archevêque Emérite de Lomé, Mgr Phillipe Fanoko Kpodzro, Fovi Katakou, Godwin Tété et bien d’autres.
N.K-
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