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Le mouvement « Nubuéké » n’est plus à présenter. Les responsables de cette organisation de la société civile désapprouvent le fait que le régime de Lomé se sert de la Covid-19 pour interdire les activités politiques dans le pays.
Pour exprimer leur ras-le-bol face à cette situation, ce dimanche 04, certains membres de « Nubuéké » ont effectué une descente sur le terrain. Ils ont sillonné les quartiers de la capitale comme Bè, Deckon, Gbossimé... pour véhiculer leur message de protestation contre l’interdiction arbitraire des activités politiques et citoyennes par le régime de Faure Gnassingbé, sous prétexte de Covid-19. Ils ont dénoncé le fait que le gouvernement ait interdit le meeting de Dynamique Mgr Kpodzro (DMK)
« À la place du meeting de la DMK, nous avons décidé de faire une simple marche dans les quartiers de Lomé. Nous ne devons plus céder à leur interdiction. Aujourd'hui nous pouvons contourner les interdictions avec les moyens modernes et notre mobilité », a souligné Fovi Katakou, l’un des responsables du mouvement.
A entendre cet activiste, la Covid-19 n’est qu’un simple alibi du gouvernement pour museler l’opposition togolaise, puisqu’au même qu’on interdise les activités politiques et citoyens, l’on autorise les rassemblements dans les marchés et dans les églises et mêmes dans les bars.
« Ce n’est au Togo seul que la Covid-19 sévit. En Amérique et même en Europe où la pandémie fait des ravages, les gens manifestent. On ne peut pas interdire les manifestations politiques et citoyennes à cause du coronavirus », a-t-il lâché.
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Godfrey A-
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