La Banque africaine de développement, principale institution multilatérale de développement du continent, a augmenté ses engagements dans les États en transition de 51% entre 2014 et 2019. C’est ce qui ressort du rapport du Département de l’Évaluation indépendante du développement de la Banque (IDEV).
Au cours de la période 2014-2019, la Banque a approuvé 354 opérations d’un montant total de 6,45 milliards de dollars américains dans les États en transition (ET), c’est‑à‑dire, les Etats où le principal défi de développement est la fragilité, selon la Banque. Cela correspond à une augmentation de 51% par rapport à la période 2008-2013, malgré une baisse de 17,9% des ressources du Fonds africain de développement (FAD), selon l’IDEV, le bureau de l’évaluation indépendante du développement de la Banque. Sur la période, les ressources du FAD, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque où émargent les ET, sont passées de 6 835,1 milliards de dollars américains (FAD-13) à 5608,9 milliards de dollars américains (FAD-14). Cela s’explique par l’augmentation de 7,5% des ressources de la Facilité d’ap-