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La Banque africaine de développement renforce les capacités de recherche dans des institutions régionales et de pays éligibles au FAD

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Une centaine d’étudiants, de chercheurs, d’institutions d’enseignement supérieur, de décideurs, d’acteurs non étatiques du développement dans le secteur privé et d’organisations pertinentes de la société civile ont bénéficié d’un programme de renforcement de capacités entre 2016 et 2019 mis en place par la Banque africaine de développement, indique un rapport de l’institution publié le 9 octobre 2020.

Le projet de renforcement des capacités de recherche et des connaissances en vue de la transformation de l’Afrique a bénéficié d’un don de 6,8 millions de dollars américains du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêt à taux concessionnel de la Banque. Il a été mis en place dans une vingtaine de pays africains : Burundi, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Érythrée, Gambie, Guinée-Bissau, Lesotho, Liberia, Madagascar, Mali, Niger, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Tchad et Togo.

Le projet a permis la formation de diplômés dans des domaines pertinents pour la croissance inclusive et verte, et apparentée. Il a octroyé 90 bourses d’études en master (dont 47% à des femmes) et cinq bourses en doctorat (60% à des femmes) afin de renforcer la capacité des lauréats à élaborer des politiques dédiées à la croissance inclusive et verte en Afrique.

Des pays fragiles ou sortant d’un conflit et des groupes spécifiques (femmes, non-anglophones) sous-représentés dans l’intégration des programmes de formation du Consortium pour la recherche économique en Afrique (CREA) ont bénéficié également d’un renforcement de capacités grâce à un programme de rattrapage réunissant 26 étudiants (dont 23% de femmes) issus des pays suivants : Burundi, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Lesotho, Liberia, Madagascar, Mali, Mozambique, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Somalie, Soudan du Sud et Tchad.

Par ailleurs, neuf diplômés ont bénéficié de stages pour faciliter leur entrée sur le marché du travail. Au total, six outils d’apprentissage à distance ont été développés pour des cours facultatifs de master collaboratif en économie agricole et économie appliquée, avec pour but d’améliorer l’efficacité et la portée du programme de formation offert par le CREA.

Le projet a également doté les jeunes chercheurs d’aptitudes en analyse et accordé trente dons pour la recherche thématique (40% à des femmes) en vue d’obtenir des données de recherche à l’appui de l’élaboration des politiques. Quarante-deux acteurs non étatiques, dont 60% de femmes, ont bénéficié d’un renforcement de leurs compétences techniques et d’analyse afin d’être à même de comprendre et d’analyser les questions liées à la gestion des politiques de développement.

S’agissant de la formation universitaire, dix-sept universités ont bénéficié d’un soutien institutionnel pour acquérir du matériel pédagogique, et six bourses d’études en doctorat ont été accordées. Au total, 110 facultés ont été rééquipées afin d’être mieux préparées aux questions émergentes de la discipline, tout en soutenant le programme de chercheurs associés.

Le renforcement de la communication et de la diffusion des meilleures pratiques et la prise de décision a, lui, contribué à produire et diffuser des connaissances en mettant à profit le pouvoir de mobilisation et de vulgarisation des politiques du CREA. Ainsi, le Consortium a organisé des séminaires au profit de responsables politiques de haut niveau, organisé des forums régionaux sur les politiques ou réunissant des acteurs non étatiques ainsi qu’une formation de courte durée pour des agriculteurs sur l’entrepreneuriat, la tenue des dossiers et la publication des résultats de recherche.

« Au total, 139 décideurs, dont 28% de femmes, ont assisté aux forums régionaux sur les politiques tenus en Afrique du Sud, au Kenya et au Rwanda (…) 260 agriculteurs (plus d’un tiers d’agricultrices) ont aussi bénéficié d’une formation à court terme sur l’entrepreneuriat et la tenue des dossiers. Grâce à la mise en œuvre réussie des composantes du projet, les produits obtenus ont dépassé de loin les attentes pour certaines activités », se félicite le rapport de la Banque africaine de développement.

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