Après sa réélection à la dernière présidentielle, il a fallu pratiquement sept mois à Faure Gnassingbé qui brigue un quatrième mandat (au grand dam des Togolais) de procéder à la formation de son exécutif. La seule nouveauté dans cet épisode de formation de nouveau gouvernement sous le régime RPT-UNIR, c’est la nomination d'une femme comme Premier ministre. Mais prendre comme premier ministre une femme qui fait partie du gouvernement depuis une dizaine d’années, cela donne-t-il des raisons d’espérer un changement ? Voilà une question légitime que se posent Maryse QUASHIE et Roger E. FOLIKOUE dans une tribune libre rendue publique. Lisez plutôt !
1er octobre 2020 : les citoyens Togolais peuvent prendre connaissance de la composition complète du nouveau gouvernement togolais. Après pratiquement sept mois d’attente !
« Nouveau ». L’adjectif se justifie-t-il ? A cause de la relativement forte représentation féminine qu’il comporte ? Oui, c’est vrai : une femme, premier ministre, c’est véritablement inédit au Togo, et dans beaucoup de pays du monde, même les plus démocratiques ! Et environ 20% de femmes parmi les ministres, cela ne s’est jamais vu au Togo, et en plus, l’une d’entre elle est ministre des armées, c’est ce qui a le plus « épaté » les Togolais.
Mais à y bien réfléchir, prendre comme premier ministre une femme qui fait partie du gouvernement depuis une dizaine d’années, cela nous donne-t-il des raisons d’espérer un changement ? Est-ce l-