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Togo - SOFANAT licencie 170 ouvriers, USYNTRAZOFE furieuse réclame justice

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L’Union syndicale des travailleurs de la zone franche d’exportation (USYNTRAZOFE) dénonce le licenciement « abusif », en cette période de crise sanitaire, de 170 employés de la Société de fabrication de nattes (SOFANAT).

Les responsables syndicaux sont contre le renvoi de 170 employés de cette société de la zone franche. Après moult négociations infructueuses, ils décident de porter l’affaire à la connaissance de l’opinion, interpellant également le gouvernement sur ce sujet social brûlant.

C’est par une conférence de presse tenue ce week-end à Lomé que l’Union syndicale des travailleurs de la zone franche d’exportation a dénoncé vigoureusement le traitement « cruel » que la Société de fabrication de nattes a réservé à une partie de son personnel. Et regrettant le « silence de l’administration du travail dans cette crise pandémique ou l’employeur SOFANAT de la zone franche togolaise a licencié 170 travailleurs et de façon abusive ».

Les faits.

L’employeur impose à ses employés une rallonge de la journée de travail. Elle passe de 8 heures à 12 heures, le jour comme la nuit. Cette décision impopulaire a été prise le 2 avril dernier sans que, préalablement, aucune discussion n’ait eu lieu entre la Direction, le syndicat ou le représentant du personnel.

Comme dans ces genres de situation, certains obéissent à la nouvelle directive. Ceux qui l’ont rejetée ont été tout bannis de la société. Ces 170 travailleurs ont peu après présenté une excuse pour avoir désapprouvé bruyamment la rallonge des heures de travail. Mais rien n’y fit.

Le syndicat s’est saisi de l’affaire. Malgré ses nombreuses démarches, la Direction refuse de les réintégrer. Le ministère de tutelle a promis s’employer pour trouver une solution à cette affaire. Jusqu’à présent, aucune ligne n’a bougé.

« L’Employeur SOFANAT aurait-il déboursé un moyen pour payer le silence et la mauvaise compagnie de certains partenaires sociaux de la relation du travail dans cette crise, en défaveur des travailleurs victimes ? », soupçonnent les responsables de l’USYNTRAZOFE.

A.H.-










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