|
Le responsable de l’Unité opérationnelle de prise en charge des malades de Covid-19, le Professeur Majesté Ihou Watéba, devenu Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, crée une polémique en ordonnant la suspension provisoire des inscriptions dans les établissements supérieurs d’enseignement privé. C’est dans un courrier en date du 28 octobre dernier adressé aux Fondeurs et Promoteurs des Établissements Privés d’enseignement Supérieur.
Le Ministre Watéba n’a pas seulement suspendu les procédures d’inscription dans les universités privées. Il a également mis provisoirement un terme à la délivrance des permis d’ouverture, de renouvellements d’agrément et d’accréditation de nouvelles filières et le report de la rentrée dans ces établissements, pour raison de la nécessité d’une réorganisation et la conduite à tenir en cette période de pandémie due au nouveau coronavirus.
Cette décision du ministre Ihou Watéba passe mal au niveau des responsables des établissements privés d’enseignement supérieur. Des informations fuitées ce jeudi, en marge d’une Assemblée Générale du Conseil des établissements privés d’enseignement supérieur (CEPES), les promoteurs d’établissements privés d’enseignement supérieur ont qualifié de « coup d’État » cette décision prise par leur ministre de tutelle sans les avoir consultés. Ils se disent inquiets.
Pour eux, « les établissements privés d’enseignement supérieur sont des partenaires de l’État qui se doit de les accompagner » plutôt que de leur faire la guerre. Selon le compte-rendu d’une rencontre avec le Ministre qu’aurait fait le président du CEPES, Macy Akakpo, à ses camarades, cette décision du ministre Ihou Watéba vise plutôt à améliorer la qualité de l’enseignement dans les universités privées.
Une autre rencontre avec le ministre est annoncée pour début de la semaine prochaine pour tenter de trouver une solution à cette situation.
Rayan Naël-
|
