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Sur initiative de la Nouvelle société de commercialisation des produits agroalimentaires (NSCPA), une usine de transformation du manioc (en cossettes du gari et du tapioca, etc.) est en construction dans la ville d’Atakpamé.
L’installation se fait grâce au financement du Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP). La création de l’usine a déjà commencé avec notamment « le montage (des) équipements de transformation ».
Le confrère togofirst précise qu’« annuellement, l’usine en cours d’installation devrait avoir une capacité de traitement de 15 000 t par an, soit environ 50 t par jour. Un millier de jeunes producteurs soit individuels soit évoluant en coopérative, ont emblavé près de 1 500 ha dans la région qui va abriter l’unité ».
Le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs contribue à réduire le chômage des jeunes, surtout dans les milieux ruraux. Selon la Banque africaine de développement (BAD), qui le finance, « À une année de sa clôture, le PAEIJ-SP a dépassé ses prévisions initiales. Il a favorisé la création de 25 635 emplois directs, dont 27% occupés par des femmes ».
« Le projet a appuyé 1 793 groupements agricoles et formé quinze institutions financières sur le financement des chaînes de valeur agricoles. Il a également facilité l’accès au financement de seize PME, formé 31 cadres sur la gestion de systèmes d’information du marché du travail et a mis en place un identifiant unique pour suivre les jeunes intégrés dans l’appui à l’entreprenariat », relève par ailleurs l’institution bancaire panafricaine.
A en croire les chiffres, 900 mille tonnes de manioc sont produites par an au Togo. Avec respectivement 45 % et 30%, les régions maritime et des Plateaux sont les grandes zones de production.
A.H.-
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