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La double défaite des Eperviers du Togo en moins d’une semaine dans le cadre des éliminatoires de la CAN/Cameroun 2021 relance et ceci dans toutes ses dimensions, le débat autour de la démission du sélectionneur français Claude Le Roy de la tête de la sélection nationale de football.
Recruté au lendemain de la débâcle des Éperviers du Togo à la CAN 2015 avec pour mission la qualification du Togo à la prochaine CAN, le sorcier blanc n’a pu honorer son contrat. En lieu et place des victoires éclatantes, les Eperviers ne ramènent que des échecs cuisants pour la plupart imputables au choix et positionnement des joueurs. Il lui est souvent reproché de positionner des attaquants à la défense et vice versa s’il ne garde tout simplement pas sur le banc, des éléments susceptibles faire gagner les Eperviers.
Contrairement à l’éthique de la profession qui voudrait que suite à des défaites répétées, des coaches tirent toutes les conséquences en rendant le tablier, Claude Le Roy donne l’impression de se complaire dans les défaites qui, depuis son arrivée à la tête des Eperviers, constituent la règle et les victoires, l’exception. Le Français semble tirer des défaites que ramassent à la pelle les Eperviers, l’énergie dont il a besoin pour narguer ses détracteurs irréductibles. Il lui est prêté de pousser l’outrecuidance jusqu’à déclarer un jour que la démission n’existe pas dans son langage.
Bon viveur et grand habitué des restaurants à ses heures libres, le sélectionneur national s’accommode fort bien de la bonne compagnie au mépris des spéculations plus ou moins élogieuses suscitées par la chose à son encontre. Faute de réaliser des performances sur les pelouses de football, qui peut bien lui interdire de les réaliser sur l’autre pelouse ? Comment peut-il en être autrement quand on sait qu’à ce jour le montant au demeurant exorbitant des émoluments qui lui seraient mensuellement versés , demeure secret .
Aujourd’hui, le sort de Claude Le Roy est scellé à l’issue de la double défaite, contre les Pharaons d’Egypte qui ont, sur le stade de Kégué, obtenu leur passeport pour la suite de la compétition en dépit de l’absence de leur joueur phare Mohamed Salah. Les Togolais ne sauraient en aucun cas supporter davantage la présence à la tête de leur équipe nationale, d’un coach incapable de sortir le football togolais du creux de la vague.
Loin de nous l’idée de renier à Claude Le Roy des qualités. Mais à son arrivée au Togo, il avait déjà tout son avenir derrière lui. Les multiples occasions à lui offertes par les officiels togolais pour se racheter sont malheureusement toutes passées en pertes et profits.
Pour les Togolais, l’homme n’est devenu qu’une épave dont on ferait mieux de se débarrasser le plus tôt possible. Beaucoup voient en lui un obstacle de taille pour la promotion du football togolais. Aux dirigeants qui continuent de croire à un miracle sous son égide au Togo en football, de tirer les conséquences qui s’imposent en vue d’une renaissance du sport-roi dans notre pays. Toute autre considération participerait à une conspiration contre cette discipline qui déchainait les passions au Togo.
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