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La Cour constitutionnelle centrafricaine a tranché et a rejeté cinq (S) dossiers de candidature dont celui d’un ancien président. La présidentielle a lieu le 27 décembre 2020.
François Bozizé ne prendra pas part à la prochaine élection présidentielle en tant que candidat. L’ex-président chassé du pouvoir par la rébellion de l’ex-Séléka en 2013 a vu la haute Cour invalider son dossier de candidature.
Cette dernière motive sa décision par le fait que le porte flambeau du parti Kwa na Kwa « fait l’objectif d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui le 31 mars 2014 » par la justice centrafricaine à cause, précise-t-elle, d’« assassinats, arrestations, séquestrations, détentions arbitraires et tortures ».
De plus, rappelle-t-elle en outre, « le candidat fait l’objet de sanctions, renouvelées le 28 juillet 2020 » par le Conseil de sécurité de l’ONU. Conséquence, François Bozizé « déroge au critère de bonne moralité inscrit dans le code électoral », selon ladite Cour.
En plus de l'invalidation du dossier de l’ancien président, quatre autres ont été rejetés. Il s’agit des candidatures Jean-Michel Mandaba, Bertrand Bali Kemba, Freddy Michael Guele-Gongassoua et Armel Sayo.
La Cour constitutionnelle leur reproche leur appartenance à des groupes armés. Elle pointe du doit aussi la corruption. Le double scrutin, législatives et présidentielle, est programmé au dimanche 27 décembre prochain.
Rappelons que le président sortant Faustin Archange Touadera est le grand favori pour cette élection présidentielle, selon beaucoup d’observateurs.
A.H.-
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