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Au cœur d’une rencontre tenue jeudi 03 décembre 2020 à Lomé par le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et la Synergie des travailleurs du Togo (STT), en collaboration avec les Universités sociales du Togo (UST) et le regroupement de la diaspora togolaise en Allemagne Urgence Togo Germany (UTG), le phénomène de la corruption fut débattue dans presque toute sa dimension.
Le thème « Lutte contre la corruption au Togo », ayant meublé les débats au cours cette rencontre, a suscité l’intérêt des participants sur diverses thématiques, notamment le « Cadre juridique de la lutte contre la corruption » ; « l’Impacts de la corruption sur l’économie et la vie sociale » ; « Les politiques efficaces de lutte contre la corruption ».
Intervenant sur la corruption et ses implications, le Secrétaire Général du SYNPHOT, Dr Gilbert Tsolenyanu, a avancé : « En chacun de nous, il y a quelque chose de corrompu ». Et d'insister : « La corruption est d’abord individuelle ».
« Lorsque nous parlons de la corruption, nous n’indexons personne, c’est tout un système qui doit changer pour le bien de la population », a renchéri Mme Nadou Lawson de la STT.
Etait représentée à cette rencontre, Mme Tchemi M’Mah, rapporteur de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA). Cette dernière de par son intervention, a su relever les faiblesses de l’institution dans la lutte contre ce phénomène.
Toutefois, Dr Gilbert Tsolényanu a signifié que pour parvenir à trouver une solution à la corruption au Togo, les citoyens se doivent d’appuyer la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées. « Nous devons appuyer la HAPLUCIA », a-t-il suggéré.
NK-
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