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Togo - Anniversaire du décès de Tidjani, ce Général qui a regretté avoir servi le régime

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Le Général Assani Tidjani est décédé dans la soirée du vendredi 7 décembre 2012 à Limoge. Il y était transféré pour suivre des soins suite à une grave maladie.

Il y a huit ans, celui qui a consacré une grande partie de sa vie à défendre le régime en place avant de tomber en disgrâce est mort. Tout puissant sous l’ère Gnassingbé Eyadema, il a été condamné à vingt ans de prison dans la fameuse affaite d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat dans laquelle le principal accusé se trouve être le demi-frère du chef de l'Etat, Kpatcha Gnassingbé.

En effet, Assani Tidjani, inculpé en septembre 2011, a été arrêté le 22 juillet. Au cours du procès jugé inéquitable par beaucoup d’observateurs, le Général « Adidas », en référence aux trois larges cicatrices sur ses joues, a été désigné principal concepteur de la tentative du coup d’Etat contre Faure Gnassingbé. Une accusation qu’il a toujours niée. Non seulement, l’ex-chef d’état-major des Forces armées togolaises (FAT) est condamné à vingt ans de réclusion criminelle, mais il doit aussi fait face à l’aggravation d’un mal qui rongeait. Certains affirment qu’il aurait été empoisonné.

L’ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, après le procès, s’est remonté contre le pouvoir qu’il a toujours servi. « Il s’est laissé mourir. Il se sentait trahi, humilié et traîné dans la boue. Il a estimé que son honneur avait été bafoué et a donc émis le vœu, dans son testament, d’être enterré au Nigeria, le pays dont il était originaire », indique une publication de Jeune Afrique de l’époque, qui rapporte les propos d'un proche.


En février 2005, « Adidas », fut partie des hauts gradés de l’armée qui porta au pouvoir le fils du « Timonier ». Son nom est notamment cité dans la répression sanglante qui a suivi le hold up électoral du 24 avril 2005.

Le Saint-Cyrien, autrefois proche du Quai d’Orsay et des Forces Nouvelles (FN) ivoiriennes, a passé ses derniers jours à égrener son chapelet. Et probablement regretter certains de ses actes.

A.H.-










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