Yayra ne s’est pas encore remise de ses émotions. Le 21 mai dernier à Lomé, cette jeune fille de 6 ans a assisté à l’assassinat de son papa, Mohamed, tué par balle par un corps habillé suite à une altercation. Les images horribles du meurtre de son père sont encore fraîches dans sa mémoire. Elle s’en souvient comme si c’était juste hier. Elle partage les peines de la disparition de son géniteur.
A l’entendre, depuis que son père a été tué « sous ses yeux », plus rien ne va, et sa « maman n’arrête pas de pleurer ». « Papa me manque tant. Il manque aussi à mon petit frère », a indiqué la petite orpheline de Mohamed.
Celle qui doit être traumatisée à vie pour avoir été témoin oculaire de l’exécution (sic) de son père, est dans le regret. Elle regrette son père surtout en ces périodes des fêtes de fin d’année.
« Papa ne sera pas là pour la fête des enfants, il n’est pas là pour me voir aller à l’école. Est-ce que vous savez que je n’ai pas pu commencer l’école comme mes camarades ? Maman n’avait pas d’argent. Finalement, elle m’a laissée au village avec grand papa, je pleure… », confie la petite fille.
Sa prière et son vœu le plus cher en ce moment, c’est que la justice fasse son travail pour-
