Les voix continuent de s’élever demandant au régime de Faure Gnassingbé, la libération de Mme Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou de la DMK, inculpés et placés sous mandat de dépôt pour « groupement de malfaiteurs et atteinte à la sécurité intérieure de l’État ».
Les dernières réactions en date sont celles de l’Internationale socialiste (IS) et de la Conférence des Evêques du Togo. Mais malgré ces différentes sorties, le régime cinquantenaire refuse d’entendre raison et continue d’afficher au grand public son caractère « despotique ».
Interrogé ce matin par nos confrères de RFI sur cette interpellation « arbitraire » des deux membres de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK), le porte-parole du gouvernement, Prof. Akodah Ayewouadan refuse tout commentaire sur le dossier. Il demande de laisser la « justice togolaise » faire son job.
« Le secret qui entoure la procédure ici a pour but de préserver la présomption d’innocence des personnes citées. Il est d’ailleurs notable que les personnes citées ont obtenu la visite, notamment du CACIT (Collectif des associations contre l'impunité au Togo) et de la CNDH (Commission nationale des droits de l’homme). Donc, à ce stade de la procédure, le gouvernement ne peut faire de déclaration particulière », a indiqué le ministre de la Communication et des Médias
Notons qu'une vingtaine de partis politiques et associations de la société civile appelle les autres forces démocratiques à la constitution d’un comité de crise pour obtenir la libération de tous les détenus politiques.
Godfrey A-
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