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Lundi, le ministre d’Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, Pyadowa Boukpéssi a échangé avec les leaders politiques en prélude à l’organisation de l’élection des conseillers régionaux. Etaient présents à cette rencontre, toutes les formations politiques ayant pris part à au moins une des trois dernières élections. Critère à base duquel un courrier a été adressé au conseil national de la Convergence patriotique panafricaine (CPP).
A cette invitation, deux responsables du parti d’Edem Kodjo y ont répondu. Il s’agit de M. Adrien Béléki AKOUETE, actuel responsable du parti, et Emmanuel Anani AKOLLY, ancien président de cette formation politique, destitué récemment pour « agissements antidémocratiques » en matière de "management" et d’autres faits.
Inutile de préciser, la destitution de ce dernier et son bureau a entrainé des remous au sein de cette formation politique puisque le destitué (Emmanuel Anani AKOLLY) se prend toujours pour le président du parti. Et c’est justement à ce titre que ce dernier a répondu à l’invitation de Payadowa Boukpéssi, en prenant le siège réservé à son parti.
Mais, ce sera compter sans l’indiscrétion du protocole qui demandera à sieur AKOLLY de céder la place, à l’arrivée de M. Adrien Béléki AKOUETE. Celui-ci étant en possession du carton d’invitation envoyé aux partis politiques en marge de cette rencontre. L’ancien président du CPP a dû libérer le plancher sous le regard contracté de l’assistance.
Pour certains observateurs, cette situation traduit une prise de position du gouvernement face aux dissensions qui secoue la Convergence patriotique panafricaine (CPP). Toutefois, le bras de fer entre l’ancien et le nouveau président du parti va connaitre un nouvel épisode dans les jours à venir, ont confié des ténors de ce parti car faut-il le rappeler, l’ex leader a été claire, il ne lâchera pas prise.
NK-
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