Le Conseil national du crédit (CNC) accueille, depuis quelques jours, deux nouveaux membres : ce sont Simféitchéou Pré et Kodzo Mawuena Dossa.
A l’issue de la dernière session de l’année de ce jeudi 24 décembre 2020 à travers un format virtuel, ces deux personnalités ont fait leur entrée au sein du CNC.
La première est conseiller du chef de l’Etat, ex-directeur de cabinet du Premier ministre et ancien ministre de la Planification et du Développement. La seconde est membre intuitu personæ du Comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). Ce dernier a aussi été conseiller du Gouverneur de la BCEAO et Directeur du Département des études économiques et de la monnaie.
Les participants ont, au cours de ladite session, examiné les résultats de la mise en œuvre des mesures arrêtées pour contrer l’impact de la pandémie de coronavirus.
Le fléau du siècle est dévastateur pour l'économie. Ce que résume le ministre de l’Economie et des Finances. « Les données disponibles indiquent le maintien de la croissance économique bien qu'en recul. En effet, pour toute l'année 2020, l'activité économique devrait progresser de 0,7%, contre une prévision initiale de 5,5%. Cette croissance serait portée par certaines branches d'activité qui se sont montrées résilientes, en particulier les branches. Le cadre macroéconomique demeure stable avec le taux d'inflation contenu à 1,6% en 2020 et le taux d'endettement maîtrisé à 58% du Produit Intérieur Brut au 30 septembre 2020 », rappelle Sani Yaya.
Selon ce dernier, « l'activité économique devrait s'accélérer pour permettre l'atteinte d'une croissance économique de 4,7% en 2021, soit un raffermissement de 4,0 points de pourcentage de plus que celui de 2020, en liaison avec les mesures prises pour une maîtrise des effets de la pandémie de la Covid-19 ».
Dans ce contexte, l’Exécutif veut travailler pour « centrer la relance de l'économie nationale autour de l'intensification de la création des pôles de croissances des unités de transformation industrielle des matières premières, particulièrement dans les secteurs agricoles et industriels pour développer les chaînes de valeur et créer plus de richesses et d'emplois », souligne M. Yaya.
A.H.-
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