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Elu le samedi 19 décembre dernier dans un grand hôtel de la place, le successeur d’Azaad Kelani Bayor décline une partie de ses priorités et appelle à la mobilisation pour réussir le pari.
Deladem Akpaki est le nouveau président du Comité national olympique du Togo (CNO-Togo), suite à une crise qui a failli faire voler en éclats l’institution. Avec l’ingérence et la menace de la ministre en charge des Sports, l’essentiel a été sauvé et le rendez-vous a été donné aux acteurs concernés de choisir un nouveau patron, celui-là même qui les conduira pendant les quatre prochaines années.
In fine, l’homme d’affaires a été porté à la tête du CNO-Togo au détriment de son challenger, 24 voix contre 21 pour Germain Kokouvi Wona donc.
Maintenant qu’il est aux affaires, que va-t-il faire pour redorer l’image de la mère des faîtières nationales et relancer le mouvement olympique national ?
« Le chantier est là, haut comme une montagne à gravir. Nous avons été tous unanimes à reconnaître que notre institution commune a besoin de profondes réformes pour l’inscrire définitivement dans la lignée des Comités Nationaux Olympiques, d’ailleurs qui se distinguent par la qualité du travail qu’ils abattent pour la promotion des valeurs olympiques et aussi par leur engagement sans faille à soutenir toutes les initiatives de promotion et de développement du sport », a répondu le nouveau président au micro togofoot, un confrère en ligne.
La réussite de sa mission passe par l’engagement des uns et des autres, étant donné l’immensité de la tâche qui l’attend. « J’en mesure pleinement la portée et c’est en toute humilité que je m’engage à travailler avec vous tous pour hisser haut le flambeau du mouvement olympique togolais », tente de rassurer l’imprimeur.
Et d’enchaîner : « Quelle que soit la force de l’équipe qui a adhéré à mon programme, je reconnais que notre équipe a besoin de l’expérience de nos concurrents qui sont des dirigeants sportifs dont les compétences sont avérées et établies ».
M. Akpaki fait partie de ceux qui ont créé et amplifié la crise de succession qui a déteint considérablement sur l’image du CNO-Togo. Il a donc la lourde responsabilité de montrer qu’il peut succéder au sortant, contraint de ne pas briguer un second mandat bien qu’il déborde d’envie et de détermination.
A.H.-
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