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Le président du Parti des Togolais réagit par rapport à la convocation (annulée) samedi dernier du confrère Ferdinand Ayité par le Service Central de Recherches et d'Investigations Criminelles (SCRIC).
L’opposant dénonce cette tentative d’intimidation et de musèlement de la presse togolaise. Pour Nathaniel Olympio, tous ces assauts répétés contre les médias privés du pays montrent à suffisance que la liberté de presse et d'expression est en danger au Togo.
« Les assauts répétés que l’on observe sur les médias, tout cela montre qu’on veut museler la presse, qu’on veut empêcher les gens de porter des critiques, de sortir les travers de la République. Or au Togo, il y a des choses qui sentent mauvaises. Et il faut bien que quelqu’un fasse ce travail pour faire remonter tout cela au vu et au su de la population », a souligné Nathaniel Olympio.
Le leader du Parti des Togolais félicite au passage la privée togolaise qui, selon lui, fait bien son travail de veille citoyenne. Ce qui dérange par ailleurs le régime, a-t-il indiqué.
A l’en croire, à force de vouloir museler le quatrième pouvoir, le pouvoir de Lomé perd ses moyens et s’emmêle les pinceaux. « Il pose des actes dont il ne mesure plus la portée. Le remède qu’il essaie de mettre en place finisse par produire plus de mal que ce qu’il cherche à soigner », a ironisé Nathaniel Olympio.
Godfrey A
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