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La disqualification de la sélection cadette dans le tournoi de l’UFOA-A U17 qui se tient à Lomé a surpris la Fédération togolaise de football (FTF). Cette dernière assure qu’elle fait tout pour faire éclater la vérité.
Qualifiés pour les demi-finales du tournoi de la zone B de l’Union des Fédérations ouest africaines de football (UFOA) des U17, le Togo est ensuite disqualifié par l’organisateur de la compétition. Raison, deux de ses joueurs auraient triché sur leur âge. L’affaire fait grand bruit à Lomé actuellement. Le public sportif ne comprend pas une telle décision radicale.
A la FTF, on trouve cette sentence abusive d’autant qu’elle assure avoir pris toutes les dispositions pour présenter une sélection nationale composée uniquement des jeunes ayant réussi au test IRM.
« D’abord c’est une décision surprise qui nous a été notifiée. A l’analyse, nous estimons qu’elle n’est pas justifiable. Nous allons nous battre pour que la vérité soit rétablie », convainc Hervé Agbodan, le Secrétaire intérimaire de l’instance faîtière nationale dans des propos rapportés par lesportif228.
Et d’ajouter avec sérénité : « Dans de tels cas, il faut faire appel de la décision. Nous avons assez d’éléments aujourd’hui pour penser que ce n’était pas la bonne décision parce qu’avant même le début de la compétition, nous avons fait les tests IRM à tous les joueurs et suivant les résultats, tous ces joueurs étaient dans les normes pour prendre part à cette compétition. Donc quand on nous signifie qu’il y a deux de nos joueurs qui ne sont pas dans les normes, nous allons voir comment est-ce que le travail a été fait et quelle appréhension cela donne ».
Selon toujours M. Agbodan, « normalement sur une compétition comme le tournoi de l’UFOA B, la CAF doit dépêcher une commission médicale, deux ou trois personnes qui doivent siéger et regarder les fichiers fournis par la clinique qui fait les IRM. Malheureusement, ce n’est pas le cas ici ». Le « médecin envoyé à la dernière minute a obligé les équipes à faire les tests à des heures tardives parfois dans la matinée, mais il ne reprend pas les fichiers tels indiqués par la clinique mais seulement avec son téléphone sur l’écran et qu’il envoie sur la plateforme de la CAF. Cette façon de procéder n’est pas professionnelle d’abord et cela peut porter préjudice aux images qu’il prend », enchaîne-t-il.
En clair, il s’agirait d’une erreur d’interprétation du médecin qui pénalise in fine les jeunes cadets togolais. D’où l’espoir, selon certains, que les Eperviers vont être rétablis dans leurs droits si la Fédération togolaise de football joue véritable sa partition.
Pour le moment, celle-ci appelle « tout le monde au calme », promettant « utiliser les moyens que (lui) donnent les textes pour faire éclore la vérité. Les médecins et les juristes sont sur le coup ».
A.H.-
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