12 janvier 2013- 12 janvier 2021. Cela fait exactement 8 ans que les villes de Kara et de Lomé ont vu leur grand marché dévoré par de terribles incendies aux origines « criminelles ». Un acte odieux, jamais enregistré dans l’histoire du Togo. Et le comble, c’est que les « vrais » pyromanes courent encore librement les rues.
Les souvenirs sont encore frais. Le traumatisme résiste à l’usure du temps. Dans la mémoire collective, c’est comme si c’était juste hier. Des vies ont été détruites en l'espace de 48 heures. Ces incendies criminels ont entraîné de graves conséquences économiques, sociales et politiques.
Officiellement, ces drames n’ont fait aucun mort. Mais les boutiques de 3 106 commerçants (2 225 pour Lomé et 881 pour Kara) étaient parties en fumée.
Au lendemain de ces effroyables incendies, la justice s’est précipitée de pointer le doigt accusateur sur l’opposition. Elle a ordonné l’arrestation des responsables du CST. Plusieurs cadres et militants de ce regroupement politique qui mettait en mal le pouvoir en place par ses gigantesques manifestations publiques et pacifiques à l’époque, ont été immédiatement mis au-