L'UE condamne la fermeture du Twitter de Trump. Selon la position européene qui se reflète dans une déclaration officielle de la France, c'est "une menace de l'oligarchie numérique des géants d'internet contre la souveraineté populaire et celle des états." Et la chancelière Allemande, Angela Merkel, de certifier cette condamnation lorsqu'elle voit dans le bannissement de Trump "un problème de liberté d'expression qui devait être du ressort de la loi et non des entreprises". De quoi parle ce monde pervers en Europe?, peut-on se demander. Comme si les entreprises d'internet ne sont pas régies par des lois dont dérivent des règles et conditions d’utilisation de leur service! Y a t-il eu, de la part de Twitter une atteinte à la liberté d'expression? Pour la majorité des Américains, Démocrates et Républicains confondus, la réponse est sans ambage: elle est "Non". Et puis, en général, cette liberté doit-elle être sans limite? Doit-on la laisser s'exercer même si en son nom des terroristes propagent des publications toxiques, sources avérées de violences meurtrières?
Par Kodjo Epou
Twitter, Facebook, Snapshot, Reddit, Instagram, Parler ... et toutes ces plateformes ne sont pas des entites gouvernementales et ne peuvent pas, par consequent, être sujettes ni a des restrictions constitutionnelles des états ni au bon vouloir de politiciens vereux. Ces compagnies fonctionnent sur des regles, des principes; elles ont edite des conditions d'utilisation protegees justement par la loi a leur creation. Elles sont a ce titre tout à fait legales dans leur fonctionnement. Aussi oeuvrent-elles pour s'assurer que les utilisateurs, quels qu'ils soient, respectent leurs conditions. Twitter dit avoir banni le compte personnel du président americain parce que ce dernier "repeatedly violated rules about inciting violence". Donc, pas de place pour ce qui apparaît comme un double langage e-