« Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise » Dicton populaire
Une délégation des organisations professionnelles de la presse s’est rendue à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) pour « implorer sa clémence » dans le traitement de ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Kétohou. Les membres de cette délégation demandent pardon à leur autorité de régulation tout en se désolidarisant de leur confrère. La démarche ne surprend guère l’observateur avisé. Elle rappelle les années de plomb d’une dictature sanglante où les fureurs et les crimes du tyran ne sont apaisés que par l’humiliante reptation d’une population apeurée se répandant en excuses, pardons, marches et autres motions d’encouragement et de soutien. Jupitérien, le tyran a un droit de mort sur ses sujets -