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Pour lutter contre la fraude documentaire, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a mis en place, le jeudi 4 mars à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, un dispositif de répression contre les fraudeurs sur différents documents de voyage.
Ce dispositif, dénommé "Bureau de lutte contre la fraude documentaire (BFD)’’, est un fruit de la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. Il est placé sous l’autorité de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et a pour mission de détecter plus efficacement les fraudeurs et de démanteler les réseaux de passeurs et autres criminels.
La fraude documentaire, selon Vagondo Diomandé, est un fléau dangereux qui contribue à l’immigration clandestine, aux trafics humains, aux arnaques en tout genre et au vol d’identité. « Le drame est que la Côte d’Ivoire est à la fois une terre d’immigration et une terre de transit pour ces nouveaux criminels des temps modernes », a-t-il fait remarquer.
Face à de telles situations, a expliqué le ministre, il importait, pour l’image du pays, de se doter d’instruments modernes et efficaces capables de renforcer la riposte à cette nouvelle forme de délinquance. « C’est cette nouvelle réponse qui est incarnée par le Bureau de lutte contre la fraude documentaire », a-t-il souligné.
L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, qui a réaffirmé l’engagement de son pays à lutter contre les nouvelles formes de délinquance et le terrorisme, a salué l’ouverture du Bureau.
Le BFD qui est en activité depuis l’an 2020, a déjà mis aux arrêts plusieurs auteurs de fraudes sur les visas, les passeports, les titres de séjour et les usurpations d’identité.-
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