Face à la triple menace du changement climatique, de la pollution et de la perte de la nature, le monde doit respecter son engagement de restaurer au moins un milliard d’hectares de terres dégradées au cours de la prochaine décennie - une superficie équivalente à celle de la Chine, ont alerté jeudi deux agences onusiennes.
Dans ce nouveau rapport présenté en marge de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont également invité les Etats membres à tenir des engagements similaires pour les océans.
En attendant, le monde perd chaque année « des services écosystémiques représentant plus de 10% de la production économique mondiale », ont ajouté les deux agences onusiennes, soulignant que « des gains considérables nous attendent si nous inversons ces tendances ».
« Malheureusement, nous continuons à aller dans la mauvaise direction », ont dit le PNUE et la FAO, rappelant que, si les causes de la dégradation sont diverses et complexes, une chose est clair-